À VELO
même petit

Un choix aux avantages multiples

Mode de déplacement peu coûteux, silencieux et écologique, le vélo est de plus en plus apprécié et pas seulement par les célibataires urbains, car il permet aussi de transporter les enfants dés leur plus jeune âge. D’abord passagers, éveillés à la route, ils pourront ensuite l’utiliser comme loisir tout en développant leurs capacités physiques et au final ils augmenteront leur autonomie : ce qui facilitera aussi la vie des parents ! Embarquer l’enfant au plus tôt à bicyclette présente bien des avantages : une petite recommandation toutefois pour toutes les options qui suivent : avec un passager, l’équilibre et le poids sont modifiés. Les côtes sont plus pénibles à monter, les descentes plus raides. Les distances de freinage sont plus longues. Il faudra un petit temps d’adaptation et pour la sécurité de tous : un entraînement (avec le ou les passagers) sur un chemin calme est indispensable.

Enfin libre

Pour préparer l’enfant à rouler à vélo, on peut lui proposer différents petits véhicules : tricycle, vélo sans pédales, trottinette grâce auxquels il apprivoisera la vitesse et l’équilibre. Les petites roues stabilisatrices permettent à l’enfant de s’initier au pédalage, à l’endurance et augmentent son rayon d’autonomie, néanmoins elles ne lui apprennent pas à trouver son équilibre…

Attendez que l’enfant manifeste son désir de rouler à vélo pour lui apprendre, il fera des progrès plus rapides. Commencez en toute sécurité son apprentissage dans une zone protégée de la circulation et attendez qu’il sache maîtriser son vélo avant de l’initier à la route et la circulation.

Il faut aussi apprendre à l’enfant comment devenir un cycliste prudent : mettre un casque, porter un gilet qui le rendra visible, connaître le Code de la route et faire avec lui des trajets de reconnaissance si, par exemple, il se rend lui même seul à l’école à vélo. Des études ont montré que des enfants sont capables de rouler à vélo seuls dans la circulation à partir de 10 ans en moyenne, mais cela dépend du trajet et des conditions. Piste cyclable éloignée de la chaussée ou nationale sans accotement sont autant de cas de figure : à vous d’évaluer les risques.

Passagers sécurisés

Pour transporter l’enfant à vélo, 2 options : soit le siège vélo, dès que l’enfant tient fermement assis et que les muscles de son cou sont suffisamment développés, soit la remorque qui permet elle le transport d’enfants plus jeunes dans un siège hamac, voire le transport de deux enfants bien à l’abri des intempéries. À savoir : le transport d’un passager à vélo n’est autorisé que si une place assise est aménagée pour lui : donc pas assis sur un porte-bagage, pas dans un sac à dos siège ou emmailloté dans une écharpe, le simple bon sens devrait l’empêcher ! Enfin, il est interdit de transporter quelqu’un assis en amazone (les deux jambes du même côté,) sur la barre horizontale.

Passager semi-actif

Les enfants grandissent, à un moment ils veulent faire « tout seul »… On considère que les enfants apprennent à rouler en vélo (à 2 roues) entre 4 et 7 ans. Mais à cet âge, même équipé d’un casque et d’un gilet fluo, on n’est pas un cycliste aguerri que l’on peut lâcher en rue, pas plus que l’on a la résistance pour pédaler tout un après-midi… Pour ces cyclistes débutants ou ceux n’ayant pas encore trouvé leur équilibre, on conseille l’utilisation de la barre de traction. Ici aussi deux options sont envisageables : soit un semi-vélo ( une seule roue et une barre  qui vient s’accrocher au cadre sous la selle de l’adulte,) soit un vélo traditionnel tracté fixé à l’aide d’une barre rétractable au vélo de l’adulte. Dans ce cas, l’enfant peut par intermittence reprendre son autonomie. Les deux systèmes permettent des trajets plus longs aux jeunes cyclistes et familiarisent l’enfant à la route.