PREMIÈRES LECTURESI
Home hard home !
Après avoir été entourés de professionnels à la maternité, le retour à la maison avec votre enfant est parfois source de questionnement ou d’angoisse et souvent générateur de grosse fatigue. Mais comment une chose aussi minuscule peut-elle prendre autant de place ? C’est que vous en êtes responsables et que même en ayant déjà eu un premier enfant, fait des heures de baby-sitting et lu tout ce qu’on avait écrit sur le sujet, rien n’y fait : on n’a pas toutes les réponses. Heureusement, on peut les trouver ! La TMS en maternité vous aura parlé de la visite de la TMS à domicile : c’est une aide précieuse, ne la refusez pas. Elle vient passer du temps avec vous, vous écouter, vous conseiller et vous soutenir dans votre démarche parentale. Elle est la personne ressource idéale. Cela dit, elle n’est pas la seule à pouvoir donner un coup de main : sans vous laisser déborder par leur enthousiasme parfois envahissant les grands-parents, la famille, les amis peuvent aussi être de bons conseils, mais également d’une grande aide : repassage, courses, préparation de repas, garde des aînés… sont autant de cadeaux qui devraient figurer en bonne place sur les listes de naissance.
Rôles indéfinis…
Bien sur, le papa a un rôle à jouer, mais tout comme la mère il doit trouver sa place et c’est parfois un peu difficile. On conseille au père de profiter des quelques jours en maternité pour s’initier à toutes ces choses qu’il craint de faire avec maladresse : du soin aux câlins. Le soutien et les explications du personnel hospitalier sont d’une grande aide. Idéalement, on aura discuté pendant la grossesse du partage des tâches… Sans rigidifier la chose : certains papas se découvriront plus attendris qu’ils ne l’avaient soupçonné, d’autres mettront un peu de temps à tisser le lien ou ne se sentiront pas capables d’assurer les soins corporels par exemple, mais la maman aussi peut ne pas réagir nécessairement comme elle l’avait imaginé. Il n’y a pas de modèle idéal, l’implication de chacun étant fonction de ses capacités et de ses envies. L’important est de former une équipe de parents, qui prendra soin de l’enfant et des autres membres de la fratrie. Et pour ça, rien ne vaut le dialogue et l’attention portée à l’autre.
Temps pour eux
Les parents peuvent bénéficier de différents congés et aménagements pour leur permettre de consacrer du temps à leur famille. Le congé de maternité est de 15 semaines. Un certain nombre de jours doivent et/ou peuvent être pris avant l’accouchement. C’est le congé prénatal, à prendre au plus tôt 6 semaines (les 5 premières semaines étant facultatives) et au plus tard 7 jours avant la date présumée de l’accouchement, ce qui permet de prolonger le congé postnatal des 9 semaines obligatoires en y ajoutant les jours qui n’ont pas été pris avant l’accouchement. Le congé de paternité est de 10 jours, à prendre dans un délai de 4 mois après l’accouchement en une fois ou de manière échelonnée. Ces conditions s’appliquent aussi au congé de naissance pour les « co-parents». À ces congés, on peut aussi ajouter le congé parental les congés parentaux qui s’adresse aux deux parents leur octroyant, pour chaque enfant entre 0 et 12 ans, 4 mois de congés à prendre à temps plein, à mi-temps ou en 4 /5e… Les modalités diffèrent un peu, du secteur public au secteur privé. La TMS peut vous en parler si vous vous posez des questions, mais vous trouverez toutes les informations sur ces droits sur le site du Service public fédéral Emploi, Travail, Concertation et bien sûr, en vous adressant à votre mutuelle.
Quelles sont les angoisses et questions les plus courantes des jeunes parents et comment les TMS en visites à domicile peuvent – elles y répondre ?
Comment préparer l’arrivée de l’enfant, pour le couple et pour la fratrie ?
Des congés, pour quoi faire ?
Devenir parents !
Être parents, être une famille
Temps pour soi
Être parent, c’est un travail d’équipe, mais il ne faut pas pour autant oublier qu’il y a 1000 autres choses qui vous liaient avant l’arrivée de l’enfant. Parents et amants, c’est possible même s’il faut pour cela parfois attendre un peu – pour d’évidentes raisons physiques ou parce que l’on est épuisé… N’hésitez pas à demander conseil à votre gynécologue et à prendre des renseignements sur la méthode contraceptive la plus adaptée selon que vous allaitez ou non. On conseille d’ailleurs aux mamans, une visite chez leur gynécologue dans les 6 à 8 semaines qui suivent la naissance. Et puis offrez du temps de qualité à votre couple. Il va falloir digérer cette nouvelle dynamique. Soyez attentifs l’un et l’autre aux besoins de votre partenaire. Dès que possible, offrez-vous également des moments de détente, seul, car comment être disponible à l’autre si l’on ne s’est pas écouté soi-même ?
La grossesse modifie le corps de la femme, il faut un peu de temps pour se retrouver soit telle que l‘on était, soit différente et s’accepter. Ces modifications éloignent parfois les mères de leur compagnon, car elles se sentent mal dans leur peau. La gymnastique post natale et la rééducation du périnée est nécessaire tant parce qu’elle protégera plus tard d’éventuels problèmes de fuite urinaire, que parce qu’elle permet aux femmes de renouer avec leur corps et de reprendre des habitudes qui les aideront à se retrouver.
Baby Blues
Il touche une proportion importante de jeunes mamans et est induit par les modifications hormonales, la fatigue intense de l’accouchement et les chamboulements émotionnels et concrets de la naissance. Il se traduit par des épisodes de découragement ou de tristesse, pendant quelques jours voire deux ou trois semaines après l’accouchement. Ce n’est pas parce qu’il est courant qu’il faut le subir sans demander de l’aide… C’est important que l’entourage de la maman lui apporte reconnaissance, écoute, déculpabilisation, soutien et compréhension sans quoi ce baby blues pourrait dégénérer en véritable dépression post-partum. Ce n’est pas très compliqué de permettre à la mère de se reposer, en la soulageant, par exemple, de certaines tâches ménagères.
Le temps d’une vie.
Se faire confiance et laisser le temps au temps : on apprend à devenir mère, père et frère ou sœur. Il n’existe pas de modèle unique et nous apprenons tous par essais et erreur. Et l’enfant, lui aussi doit apprendre. Tout le monde doit se découvrir, se rencontrer, s’apprivoiser. Au final, la famille que vous formerez vous ressemblera et ce sera la bonne : se sentir aimés, éduqués, soignés : c’est ce dont les enfants ont besoin. Se poser des questions est bon signe : vous vous sentez concernés et responsables. Définissez vos priorités, ce sera attentions et soins et puis vous le mènerez petit à petit vers l’autonomie. La fatigue est un état normal. Se sentir hors du coup ne fait pas de vous de mauvais parents, par contre culpabilité et refoulement peuvent, eux, créer des dégâts. Au retour de la maternité, n’essayez pas d’être super man/woman… Le ménage peut attendre ou tout au moins être délégué… Si vous devez recevoir des visites, n’essayez pas d’accueillir tout le monde comme si de rien n’était. Personne ne s’attend à ce que vous mettiez les petits plats dans les grands et ceux qui s’y attendent n’ont qu’à revenir plus tard, quand vous aurez récupéré et trouvé le rythme qui vous convient, vers les 30 ans de l’enfant…
Isabelle, déjà maman d’Ethan, nous raconte son expérience à l’arrivée de Célia.
Comment le grand frère de Célia a – t’il accueilli sa petite sœur ?
Ethan nous raconte comment c’est « d’être grand frére. »
MOT À MOT
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