Inclusion ?

La normalité, ça n’existe pas ! Nous sommes tous différents et dans cette différence nous avons tous le même besoin : celui d’être reconnu, acceptés tel que nous sommes, mais aussi le besoin de trouver notre place. L’ONE vise à accueillir tous les enfants et à répondre à leurs besoins, quels qu’ils soient. Accueillir un enfant en situation de handicap, c’est d’abord accueillir un enfant ! C’est pourquoi les milieux d’accueil, mais aussi les organismes dédiés à l’accueil temps libre (stage, plaines, écoles de devoir, mouvements de jeunesse) pratiquent l’inclusion extra scolaire : à savoir l’accueil non spécialisé d’enfants ayant des besoins spécifiques avec des enfants du même âge et n’ayant pas de handicap, avec le soutien et l’accompagnement de l’ONE.

 

 

 

 

Inclus actifs

Pour une inclusion réussie, il faut que chacun, tant les professionnels que les enfants, soit touché et impliqué par la présence d’un enfant « différent » et participe à l’aménagement du groupe dans lequel tous les enfants ont le même statut et sont reconnus avec la même dignité. Car accueillir la différence n’est pas juste faire une place, mais bien donner à l’enfant en situation de handicap, un rôle actif dans le groupe. Pour qu’il ne soit pas un objet, mais bien un sujet qui peut développer au travers de l’exploitation de ses compétences et de ses interactions avec les autres, une image positive de lui même. Image que percevront également les autres enfants : c’est ainsi que l’on fait avancer la société.

 

 

 

 

Inclusion VS activité inclusive

L’idée est donc, au-delà de l’inclusion, de pratiquer des activités inclusives dans lesquelles l’enfant « différent » trouvera l’espace pour utiliser ses compétences. Pour cela, il faut que l’accueillant ou l’animateur développe un dialogue, un partenariat avec les parents, qui eux sont spécialistes de leur enfant, afin de comprendre comment il fonctionne et quels sont ses besoins spécifiques. Après cela, il sera plus facile de mettre en place le cadre dans lequel il pourra s’exprimer et s’épanouir. L’accueil de cet enfant demandera en effet une maniére différente d’envisager leur travail aux équipes accueillantes.

Pascale CAMUS, Coordinatrice CAIRN ONE (DES) Conseillère pédagogique
Qu’appelle-t’on un lieu inclusif ?
Pascale CAMUS, Coordinatrice CAIRN ONE (DES) Conseillère pédagogique
Pourquoi l’inclusion est-elle soutenue par L’ONE et quels sont ses bénéfices ?
Pascale CAMUS, Coordinatrice CAIRN ONE (DES) Conseillère pédagogique
Comment L’ONE soutient et accompagne ces initiatives ?
Nadia BEZGAI, Chargée de projets handicap et formation ASBL BADJE
Pourquoi et comment l’asbl Badje s’implique-t’elle dans les projets d’inclusion ?
Bon pous tous
Les avantages de l’inclusion extrascolaire sont multiples : les enfants handicapés déploient de nouveaux savoirs-être et savoirs-faire que le monde spécialisé ne permet pas d’explorer. Les familles peuvent concilier leurs horaires professionnels et ceux de l’école/institution tout en s’accordant du répit. Confrontés à ces différences, les enfants non handicapés développent des valeurs de tolérance et de solidarité : ils n’ont plus peur de la différence et peuvent poser un regard positif sur les personnes porteuses de handicap. Enfin cet acceuil par les aménagement et l'implication qu'il sous entend permet aux équipes des milieux d’accueil extrascolaire d'accroitrent leurs compétences professionnelles. Bref l’inclusion extrascolaire contribue à l’essor d’une société ouverte à la différence où les personnes en situation de handicap sont incluses.
Sur le terrain

Les écueils ?

Cet accueil de la différence n’est parfois pas possible et pas pour les raisons auxquelles on pense. Si elle est encouragée autant que faire se peut, l’intégration d’un enfant handicapé représente toujours une remise en question du mode de fonctionnement. Lorsque la demande d’accueil est faite, il faut évaluer la faisabilité du projet. Tout d’abord en récoltant des informations sur l’enfant par des échanges avec les parents : parfois, la discussion, la rencontre permettent de réaliser que l’accueil de cet enfant ne demande pas tellement d’aménagement. L’équipe d’animation accueillante doit aussi se questionner sur sa motivation et ses compétences. Enfin, il faut évaluer l’accessibilité des locaux et la possibilité ou non d’intégrer un enfant en situation de handicap moteur, par exemple, et on ne parle pas uniquement de locaux situés à l’étage (ce qui n’empêche pas l’accueil d’enfant avec un handicap moteur.) Ce travail d’évaluation permettra à l’équipe de pouvoir dire objectivement et sereinement s’il est possible ou non d’accueillir l’enfant dans la situation actuelle et de se tourner, le cas écheant vers les organismes ou ASBL capables de soutenir ce projet d’accueil.

 

Les scouts, toujours prêts !

Les scouts aussi s’interrogent sur l’importance du vivre ensemble: ils pratiquent l’ouverture et proposent à leurs animateurs réflexions, ateliers et outils pour organiser au mieux l’accueil d’enfant en situation de handicap au sein de leurs unités. Et ici tout commence par la rencontre : celle de l’enfant et de sa famille. -lien-

Soutiens et accompagnements

Bruxelles intégration est un projet mené par l’ABSL Badje, qui a pour objectif d’augmenter le nombre et la qualité des inclusions d’enfant en situation de handicap au sein des activités extrascolaires non spécialisées en région Bruxelloise. Il soutien les animateurs avec des outils pédagogiques, un soutien concret à la mise en place de l’accueil, des séances de sensibilisations…et il apporte aussi son aide aux parents en fournissant une base de données de milieux d’accueil extra scolaire pouvant répondre aux besoins de leur enfant. -lien-
Des aides financières et matérielles pour l’aménagement des lieux l’accompagnement ou la formation des animateurs sont également possibles via le service PHARE: -lien-

En wallonie

L’Agence Wallone pour l’Intégration des Personnes Handicapées (AWIPH) est un organisme public chargé de mener à bien la politique wallonne en matière d’intégration des personnes handicapées. Elle propose des aides à l’emploi et à la formation et des interventions financières dans l’acquisition ou l’équipement de matériel spécifique pour favoriser l’autonomie au quotidien. Elle agrée et subventionne aussi des services qui accueillent, hébergent, emploient, forment, conseillent et accompagnent les personnes handicapées.
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Merci à toutes les personnes qui ont contribué à cette réalisation.
Charlotte JOTTRAND, Animatrice fédérale en charge de l’ouverture
Si un enfant porteur de handicap souhaite devenir louvetau, que doivent faire les parents ?
Charlotte JOTTRAND, Animatrice fédérale en charge de l’ouverture
Quel conseil donner aux parents dont l’enfant aux besoins spécifiques fréquente une unité ?
Antoine, Tania, Juliette, Ludivine, Maxou, Clémence , Louveteaux de la 25 SV OTTIGNIES
Les enfants s’expriment sur la « différence » de l’un d’entre eux…
Documentation sur le sujet