DES CRISES ET DES INDIVIDUS

L’épilepsie… parlons-en!

Une campagne de sensibilisation « Aujourd’hui, osons parler de l’épilepsie »,soutenue par la Cocof, a été lancée en février à l’occasion de la Journée mondiale contre l’épilepsie. Son but? «Favoriser l’intégration, le bien-être et la santé des personnes ayant une épilepsie» dans leurs différents milieux de vie (école, loisirs, milieu du sport, milieu du travail…). Car l’épilepsie est une maladie fréquente qui touche environ une personne sur cent cinquante et l’intégration reste un défi majeur pour elles et leur famille. Souvent stigmatisées, elles préfèrent taire leur maladie et se retrouvent alors limitées dans leurs activités. Or, il n’est pas correct de dire d’une personne qu’elle est épileptique. Les crises sont épileptiques mais les personnes, elles, sont des individus.

 

 

 

L’épilepsie, c’est quoi?

L’épilepsie est une maladie neurologique chronique qui se définit par la survenue répétée de crises. Le système nerveux est constitué de cellules appelées «neurones», qui ont la particularité de communiquer entre elles par des petits courants électriques. Lors d’une crise d’épilepsie, un très grand nombre de neurones émettent en même temps une activité électrique excessive. La crise ne dure généralement pas plus de 3 minutes et ses manifestations peuvent être très différentes d’une personne à l’autre, allant d’une brève suspension de la conscience à des convulsions parfois très spectaculaires.

 

 

Que faire en cas de crise?

D’abord, ne pas paniquer. Dans la majorité des cas, au bout de 3 minutes, la crise s’arrête toute seule. En cas de crise non convulsive, il suffit de rester près de la personne jusqu’à ce qu’elle ait récupéré un état de conscience normal et de l’éloigner éventuellement d’une source de danger. En cas de crise convulsive,  il faut avant tout éviter qu’elle ne se blesse : dégager un espace autour d’elle et retirer les objets durs ou tranchants à proximité, protéger sa tête, ôter ses lunettes, desserrer ses vêtements autour du cou. Une fois les convulsions finies, tourner la personne sur le côté pour faciliter la respiration, rester présent jusqu’au retour complet de la conscience et la rassurer. Il ne faut appeler l’ambulance que siles convulsions durent plus de 5 minutes, que la personne est blessée, se sent très mal ou ne récupère pas après la crise.

 

 

Caroline de SCHAETZEN, Infirmière CHN William Lennox
Quelles précautions prendre en cas d’épilepsie?
Marie GILLARD, Infirmière CHN William Lennox
Que faire en cas de crise?

 

Dr Pascal VRIELYNCK, Neurologue CHN William Lennnox
Quelles sont les causes de l’épilepsie?

 

UNE MALADIE FRÉQUENTE
L’épilepsie est une maladie neurologique chronique qui se définit par la survenue répétée de crises. Le système nerveux est constitué de cellules appelées «neurones», qui ont la particularité de communiquer entre elles par des petits courants électriques. Lors d’une crise d’épilepsie, un très grand nombre de neurones émettent en même temps une activité électrique excessive. La crise ne dure généralement pas plus de 3 minutes et ses manifestations peuvent être très différentes d’une personne à l’autre, allant d’une brève suspension de la conscience à des convulsions parfois très spectaculaires.

 

PRÉVENIR LES ACCIDENTS

Quelles précautions?

Les principaux risques, en cas de crise, ce sont les blessures (chutes, brûlures) et les accidents. Il faut donc tout faire pour les réduire autant que possible. Chez l’enfant, cela  concerne surtout la piscine (ne pas laisser l’enfant sans surveillance) et chez l’adulte, la conduite d’un véhicule (interdite si l’épilepsie n’est pas contrôlée ou si elle a été diagnostiquée récemment). En cas de risque de crise convulsive nocturne, une surveillance minimale (comme un babyphone) suffit. À l’école, les parents informeront les enseignants et la direction de la maladie de leur enfant et leur expliqueront que faire en cas de crise. Au travail, il faut éviter le travail en hauteur ou l’utilisation régulière de machines dangereuses. La loi n’oblige pas la personne à déclarer son épilepsie à l’employeur. Par contre, il est fortement conseillé de prévenir la médecine du travail. Enfin, il y a trois règles principales à respecter pour diminuer les risques de crises: veiller à la prise régulière des médicaments, éviter le manque de sommeil et l’abus d’alcool.

 

 

 

 

Plus de sport, moins de crises

Si on encourage un enfant qui a des crises d’épilepsie à établir des contacts sociaux et à développer des centres d’intérêts particuliers, ses crises n’occuperont pas une place trop importante dans sa vie. Par ailleurs, on sait aujourd’hui que le sport est très bénéfique pour la qualité de vie de ces enfants: il permet en effet de diminuer la fréquence des crises et le stress qui y est lié, de lutter contre l’isolement et la stigmatisation, d’améliorer les capacités d’apprentissage et procure une meilleure estime de soi. Il faut toutefois privilégier des activités qui ne mettront pas l’enfant en danger en cas de crise. C’est le cas de la plupart des sports collectifs, comme le football. Pour les autres sports, il est préférablede demander l’avis au médecin.

 

 

 

 

 

Chantal LEJEUNE, Infirmière pédiatrique CHN William Lennox
Les activités sportives et l’épilepsie sont-elles compatibles? Quelles précautions prendre?

 

 

UNE BONNE QUALITÉ DE VIE
Si on encourage un enfant qui a des crises d’épilepsie à établir des contacts sociaux et à développer des centres d’intérêts particuliers, ses crises n’occuperont pas une place trop importante dans sa vie. Par ailleurs, on sait aujourd’huique le sport est très bénéfique pour la qualité de vie de ces enfants: il permet en effet de diminuer la fréquence des crises et le stress qui y est lié, de lutter contre l’isolement et la stigmatisation, d’améliorer les capacités d’apprentissage et procure une meilleure estime de soi. Il faut toutefois privilégier des activités qui ne mettront pas l’enfant en danger en cas de crise. C’est le cas de la plupart des sports collectifs, comme le football. Pour les autres sport, mieux vaut demander l’avis du médecin.
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Documentation sur le sujet