Bouge de là !
Bouger, grandir, prévenir
Nous bougeons de moins en moins et les enfants ne font pas exception et prennent très tôt cette mauvaise habitude. Aujourd’hui, la sédentarité est le quatrième facteur mondial de mortalité. Pourtant, bouger régulièrement et pratiquer un sport apportent de nombreux bienfaits au corps, au cœur et à la tête. Pour les enfants, dès la naissance, le corps est à la fois moteur et sujet de développement et de découverte. Les bébés ont tout à gagner à être placés sur un tapis d’éveil et à pouvoir y bouger, gigoter et rouler à leur aise. Le mouvement, l’activité physique contribuent au bon développement du corps, mais aussi de l’esprit. De plus, des études ont révélé que la pratique d’une activité physique importante et intense, dès l’enfance, poursuivie à l’âge adulte fait baisser les risques de problèmes liés à la sédentarité, aux maladies cardio-vasculaires et au diabète sucré de type 2.
Activité physique ou sport ?
Il s’agit de bouger ! Le sport est une activité physique, mais toutes les activités physiques ne sont pas du sport. Pour un enfant : le jeu, le jeu, les sports, les déplacements, les tâches quotidiennes, les activités récréatives, l’éducation physique ou l’exercice « organisé » et le sport, bien sûr, font partie de l’exercice physique. Idéalement, on essayera de bouger en famille, à la maison et à l’école : en activité sportive et en cours de récré… Pour les enfants entre 5 et 17 ans, on recommande au moins 60 minutes par jour d’activité physique modérée à soutenue. Pas besoin de s’agiter pendant une heure : on peut scinder l’activité en plusieurs moments et les additionner, ça convient très bien (d’autant qu’à un certain âge, il est difficile de les garder concentrés pendant une heure sur une même activité). Cela dit, une heure, ce n’est pas grand-chose comparé aux presque 3 heures, c’est une moyenne, passées, par jour, par les enfants devant un écran.
Panacée ?
Concrètement, en comparaison avec des jeunes sédentaires, des enfants qui bougent et pratiquent fréquemment une activité physique ont une meilleure endurance cardio-respiratoire, une meilleure résistance et plus de force musculaire. Sont aussi avérés, mais on peut les rappeler, les bénéfices dans la lutte contre l’obésité, la réduction des risques de maladies cardio-vasculaires et métaboliques et un meilleur état osseux. Mais ce n’est pas tout, la pratique d’une activité physique permet également de développer sa coordination, son équilibre et de surmonter plus facilement anxiété et dépression. Cerise sur le gâteau, l’adage esprit sain dans un corps sain est vrai puisque les jeunes physiquement actifs adoptent plus volontiers un comportement de vie sain (moins de tabac, d’alcool, de drogues…) et auraient de meilleurs résultats scolaires. En gros : bouger ne soigne pas tout, mais prévient beaucoup de problèmes… À vos baskets !
Choix collatéral
Choisir un sport pour son enfant est délicat : on voudrait en profiter pour qu’il acquière certaines compétences, certaines habitudes, mais il faut avant tout choisir un sport qui plait à l’enfant. Un sport qui l’amuse et qu’il pratique sans trop de difficulté : un sport qui l’épanouit. Dans ce cas, même si ça devient difficile, il s’accrochera. Par contre, s’il s’ennuie, s’il ne parvient jamais à rien, ne touche jamais la balle, il va juste être dégoûté et abandonner, voire ne plus jamais vouloir s’impliquer dans aucun sport. Attention, cela ne veut pas dire qu’il faut choisir cette activité sur des critères comme sa taille ou son caractère : on peut être grande et sociable et préférer le ping-pong au basket. En fait, il faut le laisser choisir et seuls – ou presque — son envie et son plaisir devraient compter. « Presque, » parce qu’il ne faut pas se leurrer : pour que l’enfant fasse du sport, il faut que le parent s’implique. Horaires, coûts, distances, corvées… tout cela doit aussi être pris en compte. Qui va conduire et rechercher l’enfant, qui va assister aux matches, aux soupers spaghettis, à quelle fréquence faudra-t-il laver les maillots de l’équipe ? Êtes-vous prêts et disponibles ? Hors de question de l’inscrire puis de ne jamais l’y conduire… Cela dit, il faut ajouter un bénéfice collatéral au sport pratiqué par l’enfant : ses partenaires d’entraînement ont eux aussi des parents : autant de nouvelles connaissances et amitiés potentielles pour les adultes aussi.
Merci à toutes les personnes qui ont contribué à cette réalisation.
Mis à part la santé, quels sont les bienfaits du sport ?
À partir de quel âge peut -on faire « faire du sport » aux enfants ?
Pourquoi est-il important de faire bouger l’enfant au quotidien et de lui faire pratiquer un sport ?
Le module BAM BAM est une exposition interactive organisée sur le mode ludique et éducatif, elle encourage les comportements sains et les bonnes habitudes: Catherine Doguet nous en explique l’intérêt.
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Documentation sur le sujet