TCHIN!

L’alcool, oui?

Que ce soit lors d’un anniversaire, une sortie entre amis, une soirée… la plupart des jeunes sont amenés, à un moment ou l’autre, à consommer des boissons alcoolisées. Parfois, aussi, c’est juste pour faire comme les autres et s’intégrer à un groupe. Pour les parents, ce n’est pas toujours facile de savoir comment réagir. Dans certaines familles, l’alcool est présent et synonyme de fête, de convivialité. Mais dans d’autres, c’est un sujet tabou, on ne boit jamais d’alcool. Quoi qu’il en soit, si votre enfant commence à témoigner de l’intérêt pour les boissons alcoolisées, n’hésitez pas à en parler avec lui et accompagnez-le dans son apprentissage du produit: apprendre à goûter plutôt qu’à dégoûter, c’est privilégier un rapport qualitatif plutôt que quantitatif à l’alcool.

 

 

 

Pas trop tôt

Plus on est jeune, plus l’emprise de l’alcool est rapide et intense. Le corps est en effet plus petit, plus léger et en pleine croissance. Le cerveau, le système nerveux ainsi que tous les organes sont donc plus vulnérables face aux effets néfastes de l’alcool. Il faut savoir que le cerveau continue à se développer jusqu’à l’âge d’environ 23 ou 24 ans. Boire beaucoup lorsqu’on est jeune – vers 14 ans par exemple –  peut dès lors entraîner des dommages irréparables et augmenter fortement les risques de problèmes graves liés à l’alcool à l’âge adulte.

 

 

Quels risques ?

À court terme, et consommé à des doses excessives, l’alcool provoque un état d’ivresse. Ce qui a des conséquences à la fois physiques (troubles digestifs, vomissements, maux de tête…) et psychiques (mauvaise coordination des mouvements, ralentissement des réflexes, difficultés de concentration, perte de contrôle de soi). La consommation d’alcool provoque aussi des problèmes sociaux, comme des accidents de la route, de la violence, des rapports sexuels non protégés… car c’est un produit psychoactif, c’est-à-dire qu’il modifie le comportement, tantôt il désinhibe et rend euphorique, tantôt il rend triste, voire dépressif.

 

 

 

Antoine BORIGHEM, Gestionnaire de projet – ONE
En tant que parent, comment accompagner un ado qui souhaite consommer de l’alcool ?
Martin de Duve, Directeur Univers Santé Wallonie
Comment réagir lorsque son enfant rentre ivre d’une soirée?

 

Martin de Duve, Directeur Univers Santé Wallonie
Quels conseils donner aux ados qui souhaitent consommer de l’alcool lors d’une soirée, sans se mettre en danger?

 

PETIT VERRE...
L’alcool provoque un état d’ivresse. Ce qui a des conséquences à la fois physiques (troubles digestifs, vomissements, maux de tête...) et psychiques (mauvaise coordination des mouvements, ralentissement des réflexes, difficultés de concentration, perte de contrôle de soi).

 

... GROS EFFETS!

Cadre et dialogue

Le rôle des parents est donc tout d’abord de veiller à ce que les enfants ne consomment pas de l’alcool trop tôt, leur organisme étant trop sensible au produit. À l’adolescence, ils doivent assumer leur rôle d’éducation en privilégiant le dialogue, en partageant leur connaissance des risques, des lois… et décider du cadre qu’ils souhaitent imposer à leur ado. Celui-ci saura alors qu’il peut en parler avec eux en cas de problème ou de question. Cela permet d’établir une relation de confiance. Mais le dialogue doit être constructif et se dérouler dans une écoute mutuelle.

 

 

 

 

L’alcool en chiffres

• En Belgique, 82% des personnes de 15 ans et plus consomment des boissons alcoolisées.
• 85% des jeunes de 12 à 20 ans, scolarisés en Fédération Wallonie-Bruxelles, ont déjà consommé de l’alcool et l’expérimentation est de plus en plus précoce.
Les jeunes de 15 ans et plus sont relativement nombreux à pratiquer le binge drinking (6 verres ou + en une seule occasion) de manière hebdomadaire ou mensuelle, la plupart du temps dans un contexte festif et en groupe.
• Les consommations plus régulières et plus susceptibles de poser des problèmes (surconsommation, binge drinking, usage quotidien) sont plus fréquentes chez les garçons que chez les filles. Mais les jeunes sont rarement des consommateurs quotidiens d’alcool, contrairement aux adultes.

Source : jeunesetalcool.be

 

 

 

 

 

Martin de Duve, Directeur Univers Santé Wallonie
Comment limiter la consommation d’alcool dans le cadre collectif (fête estudiantine, par exemple)?

 

Guilhem de Crombrugghe, Directeur de Prospective-Jeunesse ASBL
Selon vous, quel est le rôle des acteurs scolaires par rapport à la consommation d’alcool chez les jeunes?

 

EN PARLER
À l’adolescence, les parents doivent assumer leur rôle d’éducation en privilégiant le dialogue, en partageant leur connaissance des risques, des lois… et décider du cadre qu’ils souhaitent imposer à leur ado. Celui-ci saura alors qu’il peut en parler avec eux en cas de problème ou de question.

 

[/aesop_content]

 

Documentation sur le sujet